5 août 2023
Finir le 40e Festival en chanson de Petite-Vallée de façon grandiose
Véritable ambassadeur du Festival en Chanson de Petite-Vallée depuis le début, c’est à l’ex-Beau Dommage que revenait l’honneur de fermer le Grand Chapiteau Québecor avec son spectacle-événement Le tour du bloc, un spectacle qui tourne depuis janvier.
Avec douze musiciens sur scène, dont son groupe complice le Flybin Band, Michel Rivard est passé à travers les chansons marquantes de sa carrière, en commençant par la chanson la plus récente, Le tour du bloc, et la plus ancienne, Motel «Mon Repos». «Après ça, on va y aller tout mélangé», a ajouté le musicien.
Dans la première de son tour du bloc, on retrouve entre autres une phase banlieue avec l’attachante Rive-Sud et la Belle promeneuse, dont les arrangements de pedal steel de Rick Haworth rendait la ballade plus groovy et la magistrale chanson Le retour de Don Quichotte, dont les arrangements piano-flûte-voix lui donnait une teneur encore plus grandiose.
Mention spéciale aux transitions de Michel Rivard, qui ont l’air de poèmes tellement elles ont été travaillées à la virgule près.
C'est en compagnie d'un groupe de 12 musiciens, le Flybin big band, que Michel Rivard a présenté son «tour du bloc», un spectacle-événement qu'il présente à travers le Québec depuis janvier dernier. CRÉDIT PHOTO: ALEXANDRE COTTON
En fait, les treize musiciens sur scène sont tellement bien rodés sur scène ce qui donne l’impression d’être confortablement assis dans le siège passager d’un véhicule qui voyage à travers la carrière du chanteur-poète, sans aucun souci. Silencieux durant les chansons, mais heureux de faire partie du voyage. Les applaudissements nourris du public à chaque chanson le démontrent bien. Difficile de demander mieux comme fin de festival.
L’encyclopédie Gregory
Celui qu’on a pu voir comme professeur de chant lors des trois dernières saisons de Star Académie, était en prestation vers 14h30 au Théâtre de la Vielle Forge pour la toute première fois. «Je suis tellement heureux d’être ici, ça fait des mois que je parle à mon entourage de ma très grande excitation d’être ici», a-t-il dit en début de spectacle.
Véritable encyclopédie musicale, le pianiste prodige s’installe devant son instrument et demande aux spectateurs de nommer une lettre. «A!» s’exclame l’un d’entre eux. C’est avec cette lettre qu’il joue les premières notes de La bohème de Charles Aznavour. «J’ai eu l’honneur de l’accompagner sur scène en 2009. De beaux moments», a-t-il raconté à la foule.
Au début de spectacle, Gregory Charles explique pourquoi il a autant de chansons en tête, tout le temps. ALEXANDRE COTTON
«Une autre», a demandé Gregory. «B!», a hurlé un festivalier. «On fait ça dans l’ordre, alors!» a ricané le musicien. L’artiste est passé à travers les œuvres de Bécaud, Brel et de «l’un des meilleurs groupes de tous les temps, les Baronets», a-t-il avancé, en riant. Il enchaîne par la suite avec de multiples anecdotes de tournées avec René Angélil et Céline Dion. On a entendu après des chansons de Fugain, Ferland, Stéphane Venne et plusieurs autres encore.
Le public en aurait pris pour encore six heures de plus, et Gregory pour encore plus longtemps. «On est là jusqu’à 14 h, le lendemain!» avait-il dit à la blague le musicien dans une entrevue, quelques heures avant la représentation. Les spectateurs, dans une salle pleine à craquer, seraient probablement encore au rendez-vous, tellement le spectacle a été apprécié par tous et chacun.
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